======Xavier Peixoto====== {{:hn:hn.x.peixoto.portrait.2013.png?direct&200|}} * Archéologue de l'INRAP. =====Carrière===== * Archéologue de l'INRAP. =====Publications===== ====Concernant l'Essonne==== * Xavier Peixoto et Paul Celly (dir.), Steve Glisoni, Luc Leconte, Jacques Legriel, Véronique Pissot, Mehdi Belarbi (collaborateurs), //[[https://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/ab10025401_01_bd.pdf|Un quartier d'Étampes du XIe siècle au début du XIXe siècle. Rapport de fouilles. Étampes (91), rue du Rempart, rue Évezard, rue Baugin. Ancien hôpital. Volume 1. Présentation de l'opération et des données archéologiques]]// (fichier pdf, 334 p., 507 figures), Paris, INRAP, 2012. * Xavier Peixoto et Paul Celly (dir.), Steve Glisoni, Luc Leconte, Jacques Legriel, Véronique Pissot, Mehdi Belarbi, Julia Wilson (collaborateurs), //[[https://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/ab10025401_02_bd.pdf|Un quartier d'Étampes du XIe siècle au début du XIXe siècle. Rapport de fouilles. Étampes (91), rue du Rempart, rue Évezard, rue Baugin. Ancien hôpital. Volume 2. Résultats. Études spécialisées]]// (fichier pdf, 490 p., 507 figures), Paris, INRAP, 2012. * **Résumé par l'éditeur** * Le site de l'ancien hôpital d'Étampes se trouve dans le noyau d'origine de l'agglomération médiévale. Cette opération aura offert l'opportunité d'étudier l'évolution d'un îlot urbain depuis sa création au XIe siècle jusqu'au début du XIXe siècle. Le site de l'ancien hôpital d'Étampes se trouve dans le noyau d'origine de l'agglomération médiévale. Cette opération aura offert l'opportunité d'étudier l'évolution d'un îlot urbain depuis sa création au XIe siècle jusqu'au début du XIXe siècle. * À l'époque antique, le site se trouve alors hors de tout contexte urbain, à deux kilomètres au sud du //vicus//. Un fossé défensif datable de la seconde moitié du Ier siècle avant notre ère indique par ses dimensions importantes une occupation d'un statut particulier. * Le fossé de l'enceinte urbaine d'origine a été mis en évidence pour la première fois par cette opération. Les éléments historiques permettent de la placer avec vraisemblance au début du XIe siècle, au temps de Robert le Pieux (996-1031). Entre l'église et le fossé, l'espace est occupé par des structures légères dépendant d'un habitat (latrines, silos, fosses, puits…) et jusqu'au début du XIIe siècle. Nous ne savons pas si cette zone de jardins ou de cours appartient dès l'origine au quartier canonial. En tout état de cause, les vestiges et le mobilier ne signalent guère un milieu privilégié. * Le comblement du fossé d'enceinte est effectif dans le cours de la seconde moitié du XIIe siècle. * Sur son tracé s'installe alors une ruelle qui contourne le quartier canonial et le sépare d'un nouvel îlot urbain créé par l'extension de la ville. Cet îlot, de 80m sur 60m, s'étend entre une rue aujourd'hui disparue, la rue de la Feutrie et la rue Évezard. Un habitat civil commence à se constituer le long de celle-ci, avec quelques structures domestiques durant le XIIe siècle. Au XIIIe siècle et le début du XIVe siècle, les maisons, de plan quadrangulaire extrêmement simple, restent concentrées le long de la rue. Aux XIVe-XVe siècles, l'habitat se développe, couvrant tout le front de la rue et s'étendant à l’arrière vers l'intérieur de l'îlot. Une des maisons présente une pièce excavée équipée d'un four, qui semble correspondre à des cuisines. * À l'arrière s'étend une zone de jardin. Les structures y sont nombreuses au XIIe siècle. Les plus remarquables sont un appentis accolé à un cellier et à un puits, ainsi qu'un grand bassin qui a livré un dépotoir de faune important. Cet ensemble pourrait correspondre, en tout ou partie, à une boucherie ou à un lieu d'abattage. Les structures se raréfient peu à peu dans ce clos durant le bas Moyen Âge. * Dans le quartier canonial, l'accroissement démographique est marqué par l'extension du cimetière Notre-Dame (XIIe siècle–première moitié du XIIIe siècle). Cette première fouille sur un cimetière urbain dans la ville d'Étampes a livré 180 sépultures. * À la période moderne, ville-étape sur la route de Paris à Orléans, Étampes possédait un grand nombre d'hôtelleries. L'une d’entre elles, celle du Sauvage, a été mise au jour. Son plan diffère du plan-type des grandes auberges étampoises car il procède de celui des maisons médiévales qui l'ont précédé. Des celliers et des latrines ont été mis en évidence dans une cour à laquelle on accède par un passage cocher. Un ensemble de grandes caves appartenant aux maisons du chapitre indique une reconstruction complète du quartier canonial au XVIe siècle. Celle-ci s'inscrit dans le phénomène général de renouveau architectural de la ville à cette époque. * Laure Pecqueur (dir.), Mehdi Belarbi et Julia Wilson (collaborateurs), //[[https://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/ab10025401_03_bd.pdf|Un quartier d'Étampes du XIe siècle au début du XIXe siècle. Rapport de fouilles. Étampes (91), rue du Rempart, rue Évezard, rue Baugin. Ancien hôpital. Volume 3: Laure Pecqueur, Étude archéo-anthropologique des sépultures du cimetière Notre-Dame d'Étampes]]// (fichier pdf, 402 p., 134 figures), Paris, INRAP, 2012. * **Résumé par l'éditeur** * L'opération de fouille, réalisée en 2005 sous la direction de Xavier Peixoto, a permis la découverte du cimetière attenant à la collégiale Notre-Dame du Fort. Elle était encore inconnue à ce jour puisqu'aucun plan ou texte n'en fait mention. 181 sépultures ont été fouillées à cette occasion. * Le secteur étudié correspond à la partie nord du cimetière, les limites étant seulement appréhendées par l'absence d'inhumation. À partir du XIIe siècle, les sépultures ont été installées à l'emplacement d'une occupation à vocation domestique (fossés, fosses, fond de cabane). Les inhumations vont se poursuivre au moins jusqu'à la première moitié du XIIIe siècle. Les perturbations postérieures, en arasant la partie supérieure du cimetière, ne permettent pas de connaître l'époque exacte de son abandon. Il peut néanmoins être relié à la création d'un nouveau cimetière non loin, autour de la chapelle Saint-Jacques de Bodegon, qui fut en activité jusqu’à la Révolution. L'aire funéraire correspond donc certainement à l'extension vers le nord du cimetière dont le début de l'utilisation pourrait remonter à la fondation de l'église au XIe siècle. * Les caractéristiques des sépultures sont celles couramment observées pour cette époque. Une évolution typologique a pu être reconnue depuis les fosses anthropomorphes pour les plus anciennes, aux sépultures avec dépôt de vases ou en cercueil pour les plus récentes. Entre ces extrêmes, la diversité est très importante, de la simple fosse recouverte d'un couvercle en bois aux coffrages de pierres les plus élaborés. Concernant la population, l'analyse démographique met principalement en évidence un important déficit des sujets immatures et notamment ceux morts avant l'âge de un an. Si la destruction des sépultures les plus petites, confirmée par la découverte d'ossements de tout-petits dans les remblais des fosses, peut facilement être justifiée par la forte densité des inhumations, elle ne peut être la seule explication. Il faut alors y voir très certainement l'existence d'un secteur réservé, peut être aux abords même de l’église. * Malgré le caractère partiel de cette fouille, les résultats sont importants et l'intérêt réside également dans les recherches futures. En effet, plusieurs opérations ont été menées depuis 2005,notamment sur le cimetière de l'église Saint-Basile, distante de 150m seulement. La possibilité d'exploiter ces deux échantillons archéologiques, qui ont l'avantage de présenter une bonne conservation des ossements, ouvre de ce fait de larges possibilités d'études et de comparaisons. Mises en relation avec l'histoire de la ville, ces études vont permettre une meilleure connaissance de l'évolution d'Étampes et des populations qui y vivent pendant le Moyen Âge. ---- {{:hn:hn.x.peixoto.2012a.png?direct&180|}} {{:hn:hn.x.peixoto.2012b.png?direct&180|}} {{:hn:hn.x.peixoto.2012c.png?direct&180|}} ---- ====Autres publications==== * Claude Varoqueaux, Monique Remy-Watte, Marie-Clotilde Lequoy, Evelyne Poirel, Xavier Peixoto, Geneviève Sennequier, //La Haute-Normandie gallo-romaine. 1, diapositives commentées// (1 brochure, 23 cm, 36 p., illustrations; 24 diapositives en couleur, 24 mmm sur 36), Mont-Saint-Aignan, Centre régional de documentation pédagogique, 1993. * Thibaud Marchand (réalisateur), Marc Marder (comp.), Xavier Peixoto (participant), //2000 ans d'histoire au cœur de l'île de la Cité// (fichier vidéo numérique, 5m48s, 4/3, couleur, son stéréo), Paris, Tournez s'il vous plaît / INRAP, 2013. =====Bibliographie=====