Armand Ziwès (1887-1962)

Quarantième des quarante-trois préfets de Seine-et-Oise (1947-1950)

Armand-Fernand Ziwès, né le le 9 février 1887 à Paris, était le fils de Wladimir Ziwès, employé et plus tard cheminot, et de Mathilde Fribourg.

Marié le 10 août 1911 à Paris Ve arrondissement avec Berthe Rohart.

Marié le 13 novembre 1930 à Cormeilles-en-Parisis avec Charlotte Lévy.

Marié le 7 juin 1937 à Libourne (Gironde) avec Antoinette Caillet.

Il est mort à Paris le à Paris le 27 septembre 1962 à l'âge de 75 ans.

Il est inhumé au columbarium du Père-Lachaise, case n°4396 de la 87e division.

Armand Ziwès, né sur la Butte Montmartre le 9 février 1887 et mort à Paris le 28 septembre 1962, est un préfet de police, un résistant, un écrivain et un auteur français de roman policier.

Études à Paris aux lycées Colbert et Chaptal de Paris et obtention d'un brevet supérieur.

Se destine à l'enseignement de l'allemand et de la musique.

Pendant la Première Guerre mondiale, il s'engage dans l'armée.

Prisonnier, il s'évade du camp de détention de Ratisbonne.

Démobilisé, il occupe divers postes de secrétaire et de chef de cabinet dans sept ou huit ministères.

Percepteur en 1925.

Nommé en 1931 sous-préfet de Bernay.

Nommé en 1937 sous-préfet de Libourne (Gironde).

Nommé le 15 mai 1940 secrétaire général par intérim de la préfecture de le Gironde.

En lien avec la Résistance depuis 1940.

Révoqué par le Régime de Vichy en janvier 1942.

Préfet du Gers.

Préfet de Seine-et-Oise.

Retraité en 1950.

Élu en 1950 maire-adjoint du 18e arrondissement de Paris.

Directeur de cabinet du président de l'Assemblée nationale en 1954.

PDG de la Société financière de radiodiffusion.

Président de Télé-Radio.

Armand Ziwès, La Chanson de nos petits (musique), Paris, Philippo, 1913.

Armand Ziwès et Maurice Grout, La R.P scolaire (pamphlet contre la répartition scolaire de 1924), Paris, Éditions de la Démocratie universitaire, 1924.

Armand Ziwès et Marcel Mompezat, La Ville asphyxiée, Paris, Éditions des Portiques, 1930.

Armand Ziwès et Frédéric Certonciny (sous le pseudonyme d'Erik J. Certön), L'Homme qui mourut d'amour, illustrations de François-Martin Salvat, Paris, Bernard Grasset, 1927; réédition: Paris, Ferenczi, 1947.

Armand Ziwès et Frédéric Certonciny (sous le pseudonyme d'Erik J. Certön), La Meute de minuit (roman policier), Paris, Librairie des Champs-Élysées (“Le Masque” 343), 1947 (lauréat du prix du roman d'aventures 1947).

Armand Ziwès, Jeannot le bon petit (livre pour enfants), Paris, S.E.P.E., 1947.

Armand Ziwès et Anne de Bercy, À Montmartre le soir. Cabarets et chansonniers d'hier, Paris, Grasset, 1951.

Armand Ziwès et Frédéric Certonciny (sous le pseudonyme d'Erik J. Certön), Les Esclaves du silence, Paris, Librairie des Champs-Élysées (“Le Masque” 565), 1957.

Armand Ziwès, La Merveilleuse Histoire de Papouf, le petit éléphant (livre pour enfants),Paris, Gedalge, 1957.

Armand Ziwès et Frédéric Certonciny (sous le pseudonyme d'Erik J. Certön), Trois poignards, Paris, Librairie des Champs-Élysées (“Le Masque” 635), 1958.

Armand Ziwès, Cœurs menacés (roman), Paris, Les Productions de Paris, 1959.

Armand Ziwès et Frédéric Certonciny (sous le pseudonyme d'Erik J. Certön), Les Sortilèges de Seven Stones, Paris, Librairie des Champs-Élysées (“Le Masque” 712), 1961.

Armand Ziwès et Anne de Bercy, Le Jargon de Me François Villon, Paris, Waltz et Puget, 1960.

Armand Ziwès, Le Noël de Jacques, valse lente pour piano (musique), Paris, M. Combre, 1960.

Chevalier de la Légion d'honneur (23 juin 1925)

Officier de l'Instruction publique

Officier de l'ordre du Mérite agricole Officier de l'ordre du Mérite agricole

Commandeur du Mérite social

Médaille de la Résistance

Médaille d'argent de la Santé publique

Médaille d'argent de l'Éducation physique

Officier de la Légion d'honneur (4 juin 1946).

Prix du roman d'aventures pour La Meute de minuit (1947).

Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur (22 mars 1950).

Prix Saintour de l'Académie française pour Le jargon de M. François Villon (1955).

Inauguration du premier salon de la région d'Étampes (vendredi 3 octobre 1924) — L'Abeille d'Étampes du samedi 4 octobre 1924.

Quand vendredi, à 4 heures, sonna l'heure du vernissage, une foule très élégante de près de 150 personnes remplissait déjà la vaste salle; tous les amis des arts de la région, notabilités ou simples amateurs s'y trouvaient rassemblés. Le délégué du sous-secrétaire d'État à l'enseignement technique, M. Ziwès, presque un compatriote, puisqu'il passa une partie de ses jeunes années à Chalô-Saint-Mars, était à son arrivée reçu par M. Lapierre-Renouard, président du comité d'organisation, en compagnie duquel il procédait en connaisseur à un examen attentif des œuvres exposées. M. Ziwès manifestait sa satisfaction surtout pour celles dont les auteurs, simples amateurs, avaient ainsi la consécration officielle de leur talent jusqu'à ce jour inconnu. Nous voulons parler de notre gentille concitoyenne, Mlle Louise Dorival, et de MM. Paul Fendant et René Paille qui ne pensaient pas certes, il y a trois mois, que leur passe-temps favori leur donnerait l'occasion d'être appelés à entrer en parallèle avec des artistes en renom. Le public avait pleinement ratifié l'impression du représentant du ministre qui tint, dès que M. Lapierre-Renouard l'eut remercié d'avoir bien voulu inaugurer le premier salon étampois, à complimenter au nom de M. Moro-Giafferi parti en Corse pour la session du Conseil général et les organisateurs, et les bons artisans de cette œuvre de décentralisation artistique.

“Je puis vous affirmer, disait-il, que lorsque le ministre sera de retour, je lui rendrai un compte exact de l'agréable mission que je viens de remplir aujourd'hui.

“Je serai fier de lui rapporter que j'ai rencontré dans mon département, au plus lointain de Seine-et-Oise, à l'époque même de la Saint-Michel qui divertit tant mon enfance, une pléiade d'artistes dont quelques-uns sont déjà connus et qui, tous, méritent d'être louangés et encouragés.

“J'ai vu que vous avez placé cette exposition sous le patronage de votre sous-préfet, et je sais quelle part brillante prend toujours M. Moine à toutes les manifestations artistiques.

” Dites-lui mes regrets de n'avoir pu le rencontrer ici aujourd'hui, et laissez-moi, Monsieur le Président, et Messieurs les Membres du Comité, vous féliciter encore une fois de votre action si utile et si puissamment moralisatrice en affirmant que la vraie République — celle qui a reconquis une si belle place aux yeux du monde — se doit d’encourager les arts, les artistes et toutes les manifestations généreuses comme celle d'aujourd'hui.”

M. Ziwès ne manqua pas de féliciter tout particulièrement au cours de sa visite, M. Fleury, d'Orveau, qui a lancé l'idée de ce Salon régional et dont l'activité, la persévérance, l'optimisme en ont, on peut l'affirmer, assuré la réussite.

Naissance à Paris en 1887 — AD75 .

AN 19800035/367/49254 (dossier de Légion d'honneur) —

Collectif d'internautes, "Armand Ziwès", Wikipédia, depuis , en ligne 2023.

Ministère de la Culture, ”""Ziwès, Armand Fernand"" (dossier de la Lgion d'honneur), Base Léonor, en ligne en 2024. * Alain van Ruymbeke, "Armand Fernand Ziwès", Généanet, en ligne en 2024.