Table des matières

Clémence Le Loup (v.1136-1180)

Notule

Notice de l'abbé Alliot

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Sources

Bibliographie

Notes

1)
Note d'Alliot — Voici clairement établie, d'après des notes manuscrites, la filiation de Clémence. — Berthold de Senlis vivait au temps de Hugues Capet. Un de ses descendants, nommé Guy de Senlis de la Tour, seigneur de Chantilly, d'Ermenonville, de Drancy, de Villepinte, de Bray-sur-Onette, eut de sa femme, Berthe, une nombreuse postérité. Entre autres enfants, nous connaissons Étienne de Senlis, évêque de Paris, et son frère Guillaume, surnommé le Loup. De Guillaume le Loup naquirent Clémence, abbesse d'Yerres. Hugues le Loup et ses frères nommés dans ce chapitre. On voit par là que Clémence était la nièce de Étienne de Senlis, et aussi la nièce ou la cousine de l'abbesse Hildearde.
2)
Note d'Alliot — Dès l'origine, celles-ci portaient au doigt un anneau, en signe de leur mariage mystique avec l'Époux céleste.
3)
Note d'Alliot — Les Tiers-Ordres Religieux ne prirent naissance qu'au XIIIe siècle, sous la double inspiration de Saint-Dominique et de Saint-François.
4)
Note d'Alliot — Témoin cette Jeanne, épouse de Josbert Briard. Elle ne prit sans doute l'habit qu'au moment de mourir, mais elle était à l'abbaye du vivant de son mari. Ensemble, ils donnèrent aux religieuses le moulin de Fenevielle, près de Corbeil. — Au courant du XIIe siècle, on retrouve plusieurs fois ce nom de Josbert Briard parmi les bienfaiteurs insignes du monastère; mais, chaque fois, le nom de l'épouse est différent: ici, elle se nomme Jeanne, là, Aveline, ailleurs, Voisine, Vicina, preuve qu'il s'agit de trois personnages différents de la même famille.
5)
Note d'Alliot — Le nom d'Isembard ne se trouve pas dans la liste des abbés de Saint-Maur, dressée par le Gallia; mais tout le monde sait combien ces listes des savants Bénédictins sont incomplètes et fautives. D'ailleurs, ce nom se lit en tète d'un document d'une authenticité inattaquable, c'est pourquoi il doit prendre rang parmi les abbés de Saint-Maur au XIIe siècle.
6)
Note d'Alliot — Un certain nombre de ces noms ont pu être estropiés par les copistes, ou leur orthographe s'être modifiée avec le temps, mais ils se retrouvent pour la plupart dans les environs de Pithiviers.
7)
Note d'Alliot — L'acte pontifical débute par un pompeux éloge de la piété et de la régularité des religieuses d'Yerres, qui, après avoir rejeté tous les biens de la terre pour s'attacher au Créateur, brûlent du seul désir des choses célestes et remplissent |22 leur vie de bonnes œuvres. Le pape affirme que ses prédécesseurs, Innocent II et Eugène III, ont déjà accordé leur protection à nos moniales, et qu'il ne fait que suivre leur exemple, en les mettant, ainsi que leurs biens, sous le patronage de Saint-Pierre et du Pontife romain. Enfin, il dresse la nomenclature des principales possessions de l'abbaye, en nommant les premiers donateurs, et constate que cinq églises paroissiales ont été données au monastère, celles de Villabé, d'Évry, d'Yerres, de Lieusaint, et des Autels [Ce lieu, comme nous l'avons dit, a disparu. On sait seulement qu'il était placé entre Tournant et Chevry. deux localités du département de Seine-et-Marne. L'évêque de Paris y avait peut-être une maison de campagne, où plusieurs des religieuses qui fondèrent Yerres, vécurent durant quelque temps, avec des secours fournis par Ascelin, abbé de Saint Maur, possesseur d'une partie du territoire voisin.], de Altaribus avec la dîme de ces paroisses et de plusieurs autres.
8)
Note d'Alliot — C'est-à-dire qu aucun des religieux du prieuré de Saint-Nicolas ne pourrait en sortir pour aller ailleurs.
9)
Note d'Alliot — Par un autre acte, daté d'Étampes, Alexandre III donne une nouvelle preuve de sa sollicitude envers les religieuses d'Yerres, et il les défend contre les tracasseries que leur suscitent les moines de Saint-Magloire à Paris.
10)
Note d'Alliot — Cette famille Briard ne le cédait guère en générosité à celle de Corbeil. Pendant plus d'un siècle, le nom de ses représentants est mêlé aux annales de l'abbaye. L'obituaire d'Yerres fait en particulier l'éloge de Josbert Briard et de sa femme Aveline. Celle-ci vivait de privations, et en mourant elle légua à la maison d'Yerres des dîmes à Evry et à Mardillv. un muid de blé à Chaintreau, plus 40 # parisis d'argent. Aussi nos moniales, reconnaissantes, célébraient-èlles chaque année son anniversaire avec une grande solennité.
11)
Note d'Alliot — Déjà, Adrien IV, dans la bulle de 1157, parlait des religieuses professes de l'abbaye, mais cette qualification ne s'était point encore rencontrée dans les documents émanés du couvent.
12)
Note d'Alliot — Hugues le Loup ne se fit religieux qu'à la fin de sa vie et sous l'empire d'une grave maladie, pour participer plus largement aux suffrages des religieuses. Il était marié à une femme, nommée Adeline, qui lui avait donné un fils, nommé comme lui Hugues. Après la mort de son mari, Adeline épousa en secondes noces Roger la Pie.
13)
Note d'AlliotChaumes. — Vieille abbaye de Bénédictins, située non loin d'Yerres.
14)
Note d'Alliot — Grâce au Cartulaire, nous pouvons dire comment le couvent d'Yerres était devenu propriétaire à Drancy, près Paris. Ce fut Guillaume le Loup, le propre père de Clémence, qui, du consentement de ses deux fils,' Guy et Hugues, ainsi que de sa femme, Adeline, donna, par l'entremise d'Étienne de Senlis, les dîmes de cette paroisse à l'abbaye, où sa fille devait bientôt porter la crosse.
15)
Note d'AlliotVilliers-en-Beauce. — Paroisse aujourd'hui détruite et réunie à celle de Bouville, cant. et arr. d'Étampes (S.-et-O.).
16)
Note d'Alliot — Cet Albert de Chevreuse, ainsi que Payen Darrion et Gilbert de Sarries, ses oncles, ont échappé au savant historien de la famille et de la ville de Chevreuse, M. Moutié, qui ne les nomme même pas; aussi, avons-nous conservé quelques doutes sur l'authenticité de ces personnages, et nous nous demandons s'il ne s'agirait pas d Albert de Chevry, au lieu de Chevreuse, ou même d'Albert de Montchevreux, trois familles, dont les membres furent en rapport avec l'abbaye au XIIe siècle. M. Mévil le nomme, on ne sait pourquoi, Albert Chèvre d'Or.
17)
Note d'Alliot — Outre l'intérêt que toutes ces donations présentent pour l'histoire de l'abbaye. les chartes qui les rapportent renferment encore de précieux renseignements sur la filiation de toutes les familles de la contrée au moyen âge. Elles nous apprennent que les trois frères Baudouin. Oger et Odon d'Orangis, sont issus de la famille de Corbeil. — que Frédéric du Donjon est l'oncle de Jean de Corbeil. — que Jean et Philippe d'Athis sont les neveux de Thibaut de Viri, — que Milon d'Attilli a un fils nommé Raoul. — que Hugues et Godefroy de Chanteloup sont fils de Pierre du même nom. — que Raoul Marchand avait deux frères: Ébrard Marchand et le comte Henri, ainsi qu'un fils nommé Guerric, etc. — Bien entendu, nous n'avons point épuisé la liste des actes passés à la chancellerie de Maurice de Sully en faveur de l'abbaye; nous nous en sommes tenu à ceux qui nous ont paru les plus importants.
18)
Note d'Alliot — Ces biens de Gravois, sis à Draveil. avaient été donnés à deux lépreux, Thibaut et Gautier Fochère. qui les avaient transmis aux Hospitaliers.
19)
Note d'AlliotMaisse. — Cant. de Milly, arr. d'Étampes (S.-et-O.).
20)
Note d'Alliot — On ne s'explique pas que M. Mévil la fasse mourir en 1177, car cette date est en contradiction avec sa propre chronologie.