Copie d'actes concernant le peintre Lantara et sa famille. — Le 24 mars 1729, “a esté présenté à l'église et paroisse d'Oncy (Seine-et-Oise), un garçon, né du matin, fils de Françoise Malvilain, sa mère, fille, non-mariée, de Martin Malvilain, que je, soussigné, prieure-curé d'Oncy, ai reçu à l'église sous le nom de Simon Mathurin, que lui a imposé Mathurin Quineau, maître charron d'Oncy, parrain, la marraine, demoiselle Louise Lespinette. Ledit enfant a esté ondoyé par Jeanne Giboury, veuve de Michel Marie, manouvrier, qui nous a déclaré l'avoir ondoyé, dans le cas de nécessité, ayant de nostre part fait et supplée aux cérémonies et onctions prescrites en pareil cas, le parrain ayant déclaré ne savoir signer.” Signé au registre: Louise Lespinette, Boucher, prieur-curé, précis de la procédure extraordinaire dirigée à l'occasion de la naissance de Simon-Mathurin, devant le bailli de Milly, par Françoise Malvilain, sa mère, demeurant à Oncy. (Archives du greffe du Tribunal civil d'Étampes.) Déclaration faite le 25 mars 1729, à Michel Lebeau, le plus ancien des procureurs du Bailliage de Milly, par Martin Malvilain, manouvrier, tant en son nom que comme se portant fort de sa fille, de laquelle il appert: que celle-ci était accouchée, la veille, d'un garçon, qui a été nommé Simon-Mathurin, et dont le père, appelé Simon Lantara, vigneron à Oncy, pour se soustraire à la reconnaissance “que cet enfant étoit de ses œuvres, venait de fuir de la paroisse”, qu'il priait M. le bailli de se rendre à Oncy, pour constater l'état de cet accouchement, etc. — Reconnaissance de Lantara comme enfant légitime. En marge du registre des actes de naissance de la paroisse d'Oncy, pour l'année 1729, est écrit le renvoi suivant comme complément de l'acte du 24 mars: Simon-Mathurin Lantara, manouvrier de cette paroisse. (L. avec paraphe.). “Lequel dit Simon Lantara l'a reconnu pour son enfant, par l'acte de célébration de ses noces avec ladite Françoise Malvillain, le 25 février 1732”, signé: Boucher. — Mariage des susnommés, “L'an de Jésus-Christ 1732, le 25 février, après les fiançailles faites le 23 courant, et la publication des deux premiers bancs (bans), faite les dimanches au prône, auxquelles il ne se seroit trouvé aucune opposition, ni civile, ni canonique. Vu la dispense du 3° banc, obtenue à Sens, le 20e février 1732, signée Morice, vicaire général, et Ainette, insinuée, enregistrée et contrôlée lesdits jour et an, qui a été lue à hante et intelligible voix, le dimanche dernier, au prône de notre messe paroissiale. Je, soussigné, prieur-curé de la paroisse Saint-Martin d'Oncy, diocèse de Sens, ay, en ladite église, interrogé Simon-Mathurin Lantara, d'une part, et Françoise Malvilain, d'autre part, fille de Martin Malvilain, et de Marie Meneux, laboureur, habitants de cette paroisse, et leur consentement mutuel par moi pris, les ai solennellement, par parole de présent, conjoints en mariage en la forme prescrite par notre Mère sainte Église, après que ledit Simon-Mathurin Lantara a eu reconnu, pour son légitime enfant, le garçon né le vingt (24) mars mil sept cent vingt-neuf, de ladite Françoise Malvilain, baptisé et, audit acte, nommé Simon-Mathurin”, etc.