Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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etampes:voierie:h.chesnay

Le Chesnay, hameau d'Étampes

Dénomination

Description

Histoire

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Iconographie

Sources

Bibliographie

  • Léon Marquis, Les Rues d'Étampes et ses monuments, Étampes, Brières, 1881, pp. 204-205.
    • Chesnay (Le). — Hameau situé à 5 kilomètres nord-ouest, où il y a une ferme avec parc magnifique qui était sans doute, à l'origine, une chênaie. Dans la ferme, on voit encore aujourd'hui une petite chapelle qui a été convertie en grange. Avant 1793, cette chapelle appartenait à la commanderie de Chalou; elle contenait trois espaces et fut vendue comme bien national au sieur Gabaille, le 22 floréal an II, moyennant 1 500 fr. La ferme et les dépendances, avec 39 arpents de jardin et terre, appartenant à la Révolution à l'émigré Jean-Henry des Mazis, furent vendues à divers, au profit du domaine, le 11 nivôse an IV; la ferme seule à Henry Porthault, pour 54 100 fr.
    • En janvier 1881, des inondations causées par la fonte des neiges ayant eu lieu au Chesnay, trente pompiers d'Étampes enlevèrent l'eau qui avait envahi les rez-de-chaussée.
    • La grange Champarteresse, qui appartenait à la commanderie de Chalou, et qui fut vendue comme bien national, le 22 floréal an II, semble avoir été auprès de ce hameau [Note de l'auteur. — Archives départementales].
    • C'est auprès du Chesnay qu'on voit les ruines du Temple, ancienne résidence des Templiers au XIVe siècle, habitée plus tard par les religieux de Malte, qui ont partout succédé aux Templiers.
    • En 1372, Louis d'Évreux, deuxième du nom, comte d'Étampes, reprit un bien séant au Chesnay et le donna au chapitre de Notre-Dame, en échange de dix muids de blé dont la recette du domaine d'Étampes était chargée envers les religieux de Malte, à cause de leur maison du Temple située au-dessus d'Étampes [Note de l'auteur. — Fleureau, p. 320].
    • À la fin du dernier siècle, une troupe nombreuse de prisonniers vendéens ayant été amenée à Étampes, on choisit pour le lieu de leur prison les ruines mêmes de la chapelle des Templiers. Mais, après quelques jours d'une dure captivité dans cette enceinte, ils parvinrent à s'évader, et plusieurs regagnèrent leurs foyers [Note de l'auteur. — De Montrond, t. I, p. 127. – Registre des délibérations.]
    • Le Temple se réduit aujourd'hui aux ruines presque informes de la chapelle; on y voit aussi les restes d'escaliers et de beaux souterrains qui allaient jusqu'à la rivière, du côté de Vaujouan.
    • Le terrain en friche, contenant un arpent et demi avec les ruines de la chapelle, appartenait encore à la commanderie de Chalou, ordre de Malte, à la Révolution. Le tout fut vendu comme bien national, le 26 septembre 1792, à Baron de Lisle, procureur syndic du district, moyennant 2 350 fr. [Note de l'auteur. — Archives départementales].
etampes/voierie/h.chesnay.txt · Dernière modification: 2023/03/17 23:58 de bg