Ceci est une ancienne révision du document !
dinaire, et 4.000 livres réversibles sur sa femme et ses deux filles. Tercier dès lors se consacra tout entier à l'étude. Elu membre de l'Académie des Inscriptions en 1747, il prit une part active à ses travaux. Très instruit des langues anciennes et modernes, parlant l'allemand, l'anglais, l'italien, l'espagnol et le polonais, il demeura en outre chargé par le roi de la correspondance secrète, et servit, à l'insu de Choiseul, d'intermédiaire entre Louis XV et d'Éon, pendant le séjour de celui-ci en Angleterre. On a de lui des mémoires historiques sur les négociations de la France avec l'Espagne, depuis la paix d'Utrecht, composés par ordre de Choiseul, de 1759 à 1764, pour l'instruction du dauphin. En récompense de son dévouement, Tercier avait reçu de Stanislas des lettres de noblesse, le 2 juin 1749, que Louis XVI confirma plus tard en faveur de son fils, le 19 oct. -1780. — Tercier laissait deux filles et un fils. Ce dernier, Jean-Grégoire, né à Versailles le 22 oct. 1759, devint conseiller à la cour des aides de Paris (1781), maître des requêtes (1789) et siégea jusqu'à la dernière séance du conseil en avr. 1791. Il était maire de Grigny près Corbeil, sous le premier Empire. A. T.-R.”