Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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psp:jg.tercier

Jean-Grégoire Tercier (1759-1836)

  • Maire de Grigny sous le Premier Empire.
  • Propriétaire de l'Arbalète (…1809…)

Famille

  • Jean-Grégoire Tercier, né à Versailles le 22 octobre 1759, était le fils de Jean-Pierre Tercier (1704-1767), érudit et diplomate français.
  • Il se maria à Paris le 28 février 1793 avec Angélique Gougenot (1760-1797), fille de Georges Gougenot de Croissy de Croissy et de Marie Angélique Véramy.
  • Mort de sa femme à Grigny le le 29 septembre 1797.
  • Il mourut à Paris le 24 mai 1836.

Carrière

  • Conseiller à la cour des aides de Paris (1781)
  • Maître des requêtes (1789), siégeant jusqu'à la dernière séance du conseil en avr. 1791.
  • Maire de Grigny sous le Premier Empire de 1810 à 1814 (la première signature de Tercier dans les registres d'état civil est du 31 août 1810 et il précise qu'il est maire à partir du 18 novembre; sa dernière signature des registres d'état civil est du 19 décembre 1813, l'adjoint prenant la suite jusqu'à la fin de l'Empire).

Documents

  • Notice biographique sur son pèreGrande Encyclopédie, tome 30.

  • Partage de l'héritage paternel en 1776 — Archives nationales ET/XXXV/1320.

  • Mariage à Paris en 1793 (État civil reconstitué de Paris) — AD75 AD75 V10E/6.

  • Décès à Paris en 1836 (État civil reconstitué) — AD75 V3E & 5MI.

Bibliographie

  • Alexandre Tausserat-Radel, “Tercier (Jean-Pierre)”, in Marcellin Berthelot et alii, La Grande Encyclopédie (31 volumes), Paris, Société anonyme de la Grande Encyclopédie (Paris), 1885-1902, t. 30, p. 1089.
    • “Tercier (Jean-Pierre), érudit et diplomate français, né à Paris le 7 oct. 1704, mort à Paris le 21 janv. 1767. Son père, originaire du cant. de Fribourg en Suisse, le mit au collège Mazarin, au sortir duquel il fut initié à la connaissance du droit par le célèbre avocat Baize, dont il épousa plus tard la petite-fille, et qui le présenta au marquis de Monti, ambassadeur de France en Pologne. Celui-ci l'ayant emmené avec lui à Varsovie, en 1729, en qualité de secrétaire, Tercier contribua au rétablissement de Stanislas qu'il tint caché plusieurs jours dans sa propre chambre. Quand ce prince dut, une seconde fois, abandonner sa capitale, Tercier le suivit à Dantzig avec Monti, et facilita son évasion nocturne, après l'avoir costumé en paysan. Lors de la prise de la ville par le maréchal de Munnich, arrêté avec Monti par une véritable violation du droit des gens, tous deux furent détenus pendant dix-huit mois à Thorn, dans un cachot humide. Monti en mourut deux ans plus tard, en France, et la santé de Tercier en fut gravement altérée. À son retour, en 1738, Fleury l'employa à des affaires particulières et il fut chargé de la diplomatie secrète jusqu'en 1748, époque où le marquis de Puisieulx le désigna pour accompagner et soulager le comte de Saint-Séverin au congrès d'Aix-la-Chapelle, utilisant ainsi sa connaissance des langues étrangères. Tercier fut chargé de dresser les préliminaires des négociations et de les porter au roi. Appelé ensuite à Versailles pour y remplir les fonctions de premier commis des affaires étrangères (1er avr. 1749), qu'il occupa pendant dix ans, et tenir le poste de censeur royal, que sa largeur de vues lui fit perdre, il dut prendre sa retraite en 1759 pour avoir laissé imprimer sans obstacle le livre De l'Esprit, d'Helvétius, Toutefois, le roi lui accorda en compensation 6.000 livres de pension, avec gratification extraordinaire, et 4.000 livres réversibles sur sa femme et ses deux filles. Tercier dès lors se consacra tout entier à l'étude. Elu membre de l'Académie des Inscriptions en 1747, il prit une part active à ses travaux. Très instruit des langues anciennes et modernes, parlant l'allemand, l'anglais, l'italien, l'espagnol et le polonais, il demeura en outre chargé par le roi de la correspondance secrète, et servit, à l'insu de Choiseul, d'intermédiaire entre Louis XV et d'Éon, pendant le séjour de celui-ci en Angleterre. On a de lui des mémoires historiques sur les négociations de la France avec l'Espagne, depuis la paix d'Utrecht, composés par ordre de Choiseul, de 1759 à 1764, pour l'instruction du dauphin. En récompense de son dévouement, Tercier avait reçu de Stanislas des lettres de noblesse, le 2 juin 1749, que Louis XVI confirma plus tard en faveur de son fils, le 19 oct. -1780. — Tercier laissait deux filles et un fils. Ce dernier, Jean-Grégoire, né à Versailles le 22 oct. 1759, devint conseiller à la cour des aides de Paris (1781), maître des requêtes (1789) et siégea jusqu'à la dernière séance du conseil en avr. 1791. Il était maire de Grigny près Corbeil, sous le premier Empire. A. T.-R.”

Dictyographie

psp/jg.tercier.txt · Dernière modification: 2024/04/30 04:59 de bg